Plus ca grandit........

.... plus c'est dur de la feuille, récalcitrant à toute forme d'autorité... l'ado, et des jours c'est pas de la tarte.....

Depuis que dolto a fait un tabac chez les post soixante huitardes, que la communication à tout prix a remplacé les "coups de pieds au cul d'antan", que papa freud et consorts nous ont bassiné sur le passage obligé et structurant de l'opposition active pour s'affranchir du 'joug" parental et voler de ses propres ailes... on est fichtrement dans la merde !!!!

et comme il est de bon ton de "tuer" symboliquement le ou les parents (de préférence celui qu'on a sous la main lol), ce qui psychologiquement est trés éprouvant ou disons le carrément me casse les bonbons au délà du réel....; serait-il possible d'encastrer symboliquement en représaille ces tyranneaux sur pattes in the mur ????

je ne suis à ce que je vois pas la seule à maudire nos sociétés gouvernées par l'enfant roi
je déplore cet état de fait,
que l'on ne mène pas nos enfants à la baguette à tout va
n'est pas plus mal mais on a démissionné de notre rang d'adulte censé
adulte veut normalement dire que l'on a suffisamment de recul pour se prendre en main
et de ce fait guider nos descendants,
personne n'a la science infuse dans le domaine de l'éducation
et tout le monde est à même de faire des erreurs,
c'est quoi cette soif de vouloir à tout prix être le parent parfait,
parfait veut il dire laisser tout faire sans réagir ?
les enfants ne trouvent plus leur véritable place, et en perdent du coup leur insouciance
leur joie de vivre parfois, ou se révoltent, et nous prennent en otage ,
jouent de nous comme dans un jeu vidéo, simplement parce que nous sommes lâches,
incapables d'assumer les interdictions salutaires à leur bon développement, physique et moral
on s'est dit subitement laissons les faire comme ils le sentent
mais nos pauvres jeunes, ne sentent que ce qu'ils veulent,
sans limites, sans interdits, sans respect
comment la majorité peut elle connaître les rouages de la vie ?
est ce juste de notre part de les laisser se débrouiller seuls pour appréhender l'avenir
simplement parce que nous ne voulons pas les contrarier,
leur dire en face que la vie n'est pas un long fleuve tranquille,
qu'il y a deux faces, la noire et la blanche
ou simplement pour nous déculpabiliser de nos absences obligées, pour faire bouillir la marmite ?
personnellement, je n'ai pas choisi la facilité et me suis sentie souvent seule
face aux accusations de mon fils du genre " ben mon copain Intel lui ses parents lui laissent faire ce qu'il veut"
sacro sainte phrase qui tue immanquablement tout parent
mais malgré tout il ne faut pas baisser les bras, même s'ils sont durs
nos chères têtes blondes finissent tôt ou tard par accepter l'enseignement
du respect et de ce qui l'accompagne,
mais faut avoir la main de fer dans le gant de velours, ne jamais laisser passer l'outrage
pas facile surtout si le reste de la société se complaît à saboter votre ouvrage
n'oublions pas qu'autrefois, l'éducation était la charge de tous les adultes en toute circonstances, dans la rue, ou ailleurs, n'importe quel adulte était à même de reprendre un enfant qui sortait du droit chemin, tout le monde trouvait cela normal et justifié
pas facile de faire aujourd'hui

je suis d'accord c'est la norme aujourd'hui véga, le sabotage éducatif...

m'enfin j'en suis à mon quatrième et dernier ado lol et je suis toujours surprise par cette phase qui se produit vers 16, 17 ans///

c'est le moment idéal en pleine période de nombrilisme pour leur rappeler mordicus et sans lacher l'affaire qu'ils ne sont pas seuls au monde... eh !
le non et les limites, oui ca les construit...

le non parce que l'on vit dans l'ére de la satisfaction immédiate et que l'apprentissage de la frustation (donc de la satisfaction différée) est nécessaire pour se structurer et devenir adulte...

Les limites, parce que même si la majorité est à dix huit ans.. ils se croient invulnérables et auraient aussi tendance à oublier les règles de vie de la communauté.. meme si on leur a inculqué depuis tout petits... (on dirait un bug momentané) :D

Autant la période des 2 ans c'était la période du "non" autant l'age pré-adulte c'est la période du JE...

Après quand j'étais mome, des parents aussi démissionnaient, c'était moins courant qu'aujourd'hui mais bien réels... aujourd'hui en plus des psychologues zé pédiatres "spécialistes" des enfants qui prétendent savoir bien mieux que vous ce qui est bon pour eux et comment l'obtenir... On a les "marchands d'illusions" sur le dos qui en rajoutent une couche... marché juteux que ces jeunes consommateurs en recherche d'acceptation par les groupes de leur semblables... (oui oui, véga, la culpabilité de ne pouvoir les gater autant que les copains le sont meme si c'est trop parfois... la culpabilité aussi quand on cède pour compenser l'absence d'un parent, meme si la chose n'était pas de notre fait)

m'enfin quand les valeurs sont là, à la base, faut juste passer la tempete, rester accroché au gouvernail, éviter les lames et hop après le pli est pris, et la transition entre l'enfance et l'age adulte peut s'achever de manière positive....

Pour arriver à quelque chose, ne convient-il pas d'abord d'identifier l'ennemi ? Parce que le braillard râleur, lui, demande juste le mode d'emploi pour sa vie.

Bon, la doltomania, les psys et compagnie, eux sont identifiés clairement. Mais ils ne sont pas seuls en cause.

Le système d'enseignement aussi, en mélangeant une quantité phénoménale de matière inutile à connaitre avec un laisser-aller abyssal sur les matières importantes et structurantes, fait partie des causes du problème. Plus de civisme ni de morale laïque, pratiquement plus d'histoire, mais on fourre de l'économie dans la tête des gosses dès le primaire !

Ajoutons à ça la mentalité prédominante du "chacun sa derme", distillée par les télés et compagnie.

Finalement il y a aussi l'incertitude qui fait des dégâts. Je parle de l'incertitude due à une société qui change trop vite. Mes grands-parents ont commencé leur vie dans une société où on pouvait espérer avoir un jour des droits sociaux. Mes parents ont commencé la leur dans une société où l'ascenceur social apparaissait très possible. J'ai commencé la mienne au début de la période de "crise", on n'imaginait pas encore les dommages que ça allait créer, on pouvait espérer que ça ne durerait pas. Ceux d'aujourd'hui sont face à un trou noir, une perspective de pouvoir peut-être décrocher un sous-emploi sous-payé s'ils ont assez de mordant.

Finalement, on ne peut les éduquer que par rapport à ce qu'on connait, et qui ne correspond pas à ce qu'ils connaissent et vont connaitre. Donc on part avec une longueur de retard, voire plusieurs. Et la société évolue de plus en plus vite.

Donc en fin de compte, autant faire ce qu'on peut. Ils feront leurs erreurs comme on a fait les nôtres, et en apprendront pour leur vie. On ne peut pas tout contrôler, juste leur montrer l'exemple, leur enseigner ce qui risque de leur manquer comme on peut.

ah ca pour changer, ca a changé !!! mais y'a des choses qui ne changent pas et qu'on leur transmet... des choses qu'on rabache sans cesse jusqu'à ce que ca soit "validé" telles que ta liberté s'arrête là ou finit celle des autres.... Des notions que l'on croit innées, sorties d'on ne sait où telles que l'empathie.. histoire qu'ils ne fassent pas comme beaucoup de momes aujourd'hui qui jettent papiers, canettes vides etc... dans l'espace public sans se soucier de qui va les ramasser (effet de groupe)... enfin le civisme en mode pratique vu que la théorie inscrite dans le programme ne va pas sans l'exemple...

Après y'a des trucs qu'on a du mal à comprendre, c'est pourquoi les momes plus jeunes (15 ans) que la votre (17) "omettent" de dire à leurs parents qu'ils vont à la soirée mousse au village voisin... mais racontent qu'ils vont chez vous... et que vous, vous n'avez aucune envie de vous substituer à leurs responsabilités... y'a pas marqué la poste non plus...

sinon, pour le chomâge et la crise oui, on est en plein dedans, oui c'est plus dur, mais plus pour les jeunes non qualifiés ou les métiers lambda... d'ou là encore, veiller à ce qu'il soit pourvus de diplomes qui débouchent sur l'emploi...

Quand aux programmes scolaires, ne m'en parle pas c'est une catastrophe ! Le pire c'est le langage complètement abstrait et souvent tortueux qui est employé dans les manuels.. on croirait lire le bouquin de Luc ferry sur la philo (que j'ai eu le malheur d'acheter), et que ces messieurs s'adressent à leurs collègues enseignants plutôt qu'à des élèves...

J'ai eu l'impression cette année particulièrement que l'on cherche a former une élite plutot que de rendre accessible le savoir à tous et le vulgariser au maximum... (merci aussi pour les parents qui nagent allegre ment (lol) dans la semoule..)

Mais tu m'as rassuré tout de meme non2, j'avais un peu la pression l'impression de participer à un marathon... vais relativiser là...