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Israël - Palestine

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 :: Politique

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Message  Non2 Jeu 1 Déc - 10:17

L'état d'Israël supporte mal qu'il se fasse un rapprochement entre le Fatah et le Hamas.
... Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Dany Ayalon, a menacé samedi d’un arrêt des fournitures d’eau et d’électricité à la bande de Gaza, en cas d’accord entre l’Autorité palestinienne et le Hamas sur la constitution d’un gouvernement. ...
Article de l'AFP

Israël n'autorise toujours pas l'entrée de matériaux en quantité suffisante pour permettre aux Palestiniens de réparer leur centrale, que l'aviation avait bombardée en 2006.
Pour l'eau, les nappes de Gaza sont à sec, et les systèmes d'épuration, de filtrage et de décantation sont aussi détruits en grande partie. Il en résulte une pollution grave de l'eau "potable" dans toute la bande de Gaza, à tel point qu'un grand nombre d'enfants présentent des symptômes d'anémie et de méthémoglobinémie (syndrome de l'enfant bleu).
Article de International Solidarity Movement.
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Message  Loatse Jeu 1 Déc - 12:47


Qu'en est il du côté de rafah ? En cas de problèmes, il y a l'Egypte pour alimenter en eau les gazaouites...A moins qu'ils s'en fichent...

C'est un peu chacun pour soi là bas me semble...



Dernière édition par Loatse le Mar 20 Nov - 6:40, édité 2 fois
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Message  Non2 Jeu 1 Déc - 15:00

Les gens d'Égypte, peut-être, et même probablement. Mais du côté du pays, il me semble que l'armée fait tout pour conserver le pouvoir. Un peu comme une révolution qui n'aurait changé que de chef, pas de système. :evil:
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Message  Non2 Sam 3 Déc - 22:50

A Umm Fagarah, dans les collines au sud de Hébron, ce 24 novembre, ... l'armée "la plus morale du monde" :

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Message  Non2 Jeu 16 Fév - 2:17

Un article de Pierre Stambul, de l'Union Juive Française pour la Paix (UJFP) qui fait le point sur l'origine du mouvement sioniste, l'histoire et la situation en Palestine, et qui prend parti à la fois pour le BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) et pour un seul état en Palestine :
http://www.ujfp.org/spip.php?article2138

Un Etat ou deux Etats en Palestine ? Quelles sont les conditions de la paix ?
lundi 6 février 2012 par Pierre Stambul

En 1988 à Alger, la direction de l’OLP (Organisation de libération de la Palestine) a reconnu l’Etat d’Israël dans ses frontières d’avant 1967 et a limité ses revendications à un Etat palestinien sur 22% de la Palestine historique (Gaza, Jérusalem Est et Cisjordanie). Avant d’examiner les circonstances historiques qui ont mené à cette concession majeure et ce qui s’en est suivi, il convient de faire une constatation facile : près de 20 ans après les accords d’Oslo, conséquences de la décision d’Alger, l’occupant a détruit dans les faits toute possibilité d’établir un Etat palestinien qui soit autre chose que la juxtaposition de bantoustans isolés et non-viables. Alors, utopie pour utopie, revenons sur ce débat « un Etat/deux Etats ».

Conférence-débat à Montauban
à l’invitation de l’AFPS 82
le samedi 4 février 2012
par Pierre Stambul (co-président de l’Ujfp).

La question fondamentale : l’Etat juif.

Sans doute, parmi les Juifs qui arrivent en Palestine dès les années 1900, beaucoup cherchent un refuge, face à l’antisémitisme européen. Mais le projet politique qui est à l’œuvre, le sionisme, a dès le départ une autre signification qui est raciste. Pour les sionistes, la Palestine est « une terre sans peuple pour un peuple sans terre » (phrase due à Zangwill dans un autre contexte) et le peuple palestinien n’existe pas. Pour les sionistes, les Juifs ont vécu 2000 ans d’exil et de souffrance lors d’une longue parenthèse (la diaspora) et ils ont fait leur « retour » sur la terre de leurs ancêtres. On sait aujourd’hui qu’il n’y a eu ni exil, ni retour (lire Shlomo Sand). Pour les sionistes (c’est enseigné en Israël et on trouve ces délires sur de nombreux sites sionistes), la Palestine était (faiblement) peuplée de populations composites amenées là par l’occupant ottoman. Le candidat républicain aux présidentielles américaines Newt Gingrich a repris officiellement ces thèses négationnistes sur la non-existence du peuple palestinien.

En 1919, Ben Gourion écrit que ces fellahs qui vivent en Palestine sont sûrement des descendants d’Hébreux (là il n’a pas tort) et qu’ils vont donc accepter le projet sioniste. Là, bien sûr il se trompe.
Le projet sioniste est un projet de conquête colonial très particulier. Il ne vise pas à exploiter les autochtones mais à les nier, à les expulser et à les remplacer par des Juifs. Ce projet est raciste : l’existence, la dignité et les droits des Palestiniens sont totalement niés.

Le KKL qui va déposséder les Palestiniens de leur propre pays a été fondé en 1901. La banque coloniale juive date de 1899. L’Agence juive est créée en 1929 et dans les faits, c’est plus que l’embryon du futur Etat juif. Le syndicat Histadrout est créé en 1920 et dans ses statuts, il vise à établir une « patrie de travail pour le peuple juif ».

Avant le sionisme, environ 4% de la population palestinienne était juive. En majorité, cette population arrivée à partir de la fin du XVIIIe siècle était très religieuse. Ces Juifs palestiniens vivent en bonne intelligence avec leurs voisins musulmans ou chrétiens et ils seront longtemps hostiles au sionisme. Les Palestiniens ne sont pas contre une cohabitation avec les Juifs. Mais après la déclaration Balfour, ce qu’ils constatent, c’est une conquête rampante de leur pays et surtout la création d’un véritable Etat avec ses institutions et son armée qui grignote leur territoire et a d’entrée comme projet leur expulsion.

La révolte palestinienne de 1929 et surtout la grande révolte de 1936 qui sera impitoyablement réprimée par le colonialisme britannique ne traduisent pas un refus de cohabitation mais un refus de domination. L’Etat juif en construction prépare très tôt l’expulsion qui se déroulera en 1948 parce qu’il ne donne pas la moindre place aux Palestiniens.

Avant 1948 : les forces opposées à la partition.

Dès le début du mandat britannique, dans le monde arabe, des forces s’opposent au colonialisme et imaginent le Proche-Orient après l’indépendance. Ils s’adressent naturellement aux Juifs, mais les sionistes n’ont qu’une seule idée en tête, créer un Etat juif, et l’intégration des Juifs dans le Proche-Orient est à l’antithèse de leur projet. Ils se considèrent européens.

En Palestine, il y a un parti politique qui regroupe à la fois des Palestiniens et des Juifs : c’est le parti communiste. Dans sa perspective, la Palestine doit devenir un Etat binational socialiste et indépendant.

À l’intérieur du Yichouv, (terme qui désigne les Juifs établis en Palestine avant la création d’Israël), le concept d’Etat juif ne fait pas l’unanimité. Des intellectuels de premier plan (Martin Buber, Judah Magnes) défendent l’idée d’un Etat binational. Ce courant, appuyé de l’extérieur par Hannah Arendt, obtiendra plus de 40% des voix aux élections syndicales et politiques dans le Yichouv peu avant la guerre de 1948. Mais ce courant sera balayé par l’hystérie nationaliste et le basculement majoritaire de l’opinion juive vers l’idée du « transfert » : l’expulsion de tous les Palestiniens au-delà du Jourdain.
Quand Staline, pensant poser des problèmes aux Britanniques, se rallie à l’idée de la partition de la Palestine, le PC suit, contre la volonté de la majorité de ses militants.

Quand l’ONU vote le plan de partage de 1947, les Palestiniens refusent en masse. Quel peuple pourrait accepter la partition de son propre pays ? Non seulement ce plan de partage caresse dans le sens du poil l’idéologie sioniste (qui est au départ une théorie de la séparation affirmant que le « vivre ensemble » est impossible), mais il est d’une injustice criante. Les Palestiniens, plus nombreux, héritent de la partie la plus petite et la plus pauvre.

Dans le plan de partage, il y a très peu de Juifs dans le futur Etat palestinien alors qu’il y a plus de 40% de Palestiniens dans le futur Etat juif. En fait, la guerre de 1948 ne commence pas le 15 mai, jour où l’ONU reconnaît l’Etat d’Israël. À cette date, 375000 Palestiniens vivant dans la partie juive ont déjà été expulsés. C’est la partition qui cause la guerre. Comme le montre Ilan Pappé dans son livre (« la guerre de 48 en Palestine »), les dirigeants sionistes ont habilement combiné violence et diplomatie pour imposer la partition, réaliser de façon préméditée le nettoyage ethnique et consolider immédiatement le fait accompli.

Le droit international à géométrie variable

L’ONU a reconnu l’Etat d’Israël à sa création, mais ne l’a pas reconnu explicitement comme Etat juif. D’autant que toutes les lois promulguées faisant des non-juifs des sous-citoyens sont totalement contraires au droit international et à la déclaration des droits de l’homme.

Les accords d’armistice prévoyaient de façon très précise le retour des réfugiés palestiniens. Or dès 1949, le nouvel Etat viole les accords d’armistice en interdisant aux réfugiés de rentrer, en détruisant leurs villages et en confisquant leurs terres. Au lieu d’obliger Israël à respecter ses obligations, l’ONU obtempère : elle crée l’UNRWA qui plus de 60 ans après gère (fort mal) les réfugiés, mais elle a renoncé à exiger leur retour.

Les dirigeants israéliens ont parfaitement compris qu’avec le fait accompli, ils sont gagnants à tous les coups. Tout le monde pense aujourd’hui que l’Etat d’Israël reconnu après la guerre de 1948 est celui qui a existé. C’est faux : la communauté internationale a capitulé sur la question des réfugiés.
Fondamentalement, le nettoyage ethnique prémédité de 800000 Palestiniens en 1948 (la Naqba) et la conquête puis la colonisation de 1967 ne diffèrent pas sensiblement. Ils sont aussi « illégitimes » l’un que l’autre. La grande différence, c’est que l’ONU a reconnu le fait accompli de 1948, mais n’a pas reconnu celui de 1967. C’est sur cette distinction que se basent les partisans d’un Etat palestinien sur la base des frontières de 1949. Il me semble qu’on mélange là « légal » et « légitime ». Qu’y a-t-il de légitime dans un partage 78%/22% alors que les deux peuples sont en nombre sensiblement égal ? Qu’y a-t-il de légitime à avaliser les violations des accords de cessez-le-feu ? Après la guerre de 1967, la communauté internationale va systématiquement capituler face aux dirigeants israéliens. Des motions sont votées pour l’évacuation des territoires occupés. Les dirigeants israéliens répondent en accélérant la colonisation pour la rendre irréversible. Quand Israël envahit le Liban, l’ONU envoie des troupes (la FINUL) qui tireront sur les Libanais mais jamais sur l’envahisseur israélien. Dès cette époque, le fait accompli et l’impunité d’Israël se sont substitués au droit. Des années plus tard, la Cour de la Haye condamnera le mur qui balafre la Cisjordanie et, depuis cette condamnation la longueur du mur a plus que doublé.

Après 1967, l’OLP apparaît comme l’expression pluraliste du peuple palestinien et comme l’outil pour empêcher sa fragmentation. Le consensus dans l’OLP, c’est « un seul Etat laïque et démocratique » en Palestine. Autrement dit, l’égalité des droits entre les habitants de cette région, quelles que soient leurs origines ou leur religion avec le retour des réfugiés dans leurs foyers. Un tel projet impliquant la fin de l’Etat juif, la propagande israélienne continuera d’affirmer que les Palestiniens veulent jeter les Juifs à la mer et qu’Arafat est un nouvel Hitler. Ceux qui ont été réellement jetés à la mer, ce sont les Palestiniens, en 1948 (voir le film d’Eyal Sivan « Jaffa ou la mécanique de l’orange »).

D’Alger à Oslo

On peut comprendre Arafat qui va utiliser tout son poids en 1988 à Alger pour faire reconnaître Israël par l’OLP. On en est, à l’époque, à la troisième génération de réfugiés. La population des territoires occupés s’est soulevée (c’est l’Intifada) et affronte à mains nues l’armée de l’occupant. Arafat pense ainsi permettre aux Palestiniens de reprendre l’initiative. Il pense sauver l’essentiel.

Une minorité palestinienne importante va refuser ce processus : le FPLP est resté jusqu’au bout partisan d’un Etat unique. Le regretté Edward Saïd était tout à fait partisan d’un rapprochement avec les anticolonialistes israéliens, mais il avait très justement analysé les dangers de la stratégie qui a mené aux accords d’Oslo. Parmi les raisons de l’opposition à ce processus, il y en a une qui est indiscutable : le sacrifice des réfugiés à qui tout retour véritable est refusé et celui des Palestiniens d’Israël, victimes de discriminations et d’apartheid dans un Etat qui les transforme en étrangers dans leur propre pays. Les négociateurs palestiniens d’Oslo parlaient hébreu et connaissaient la mentalité israélienne. Ils avaient intériorisé la question du génocide juif et l’usage qu’en faisaient les Israéliens. Il leur a peut-être manqué une compréhension de ce qu’est le sionisme. À Oslo, les Palestiniens ont reconnu Israël. Ils ont offert aux Israéliens un compromis très avantageux pour eux : la reconnaissance du fait accompli de 1948, l’oubli de la Naqba et la possibilité de s’insérer dans un Proche-Orient en paix. Les Israéliens ont reconnu l’OLP, mais ils n’ont jamais reconnu le peuple palestinien et son droit à avoir un Etat. Sûrs de leur force, ils ont traité par le mépris la « paix des braves » chère à Arafat. Jamais les mots décrivant ce qui est à l’œuvre ne seront cités à Oslo : nettoyage ethnique, colonisation, occupation, apartheid. Jamais rien ne sera signé sur le démantèlement des colonies. Pire : entre la signature des accords d’Oslo et l’assassinat de Rabin, 60000 nouveaux colons seront installés. Les seuls textes qui sont signés portent sur la sécurité de l’occupant. Peu de temps après Oslo, les territoires occupés sont fragmentés en trois zones (A, B et C), prélude à l’annexion définitive d’une partie d’entre eux.

Bref Oslo n’a pas seulement été une gigantesque escroquerie. Ce processus portait en lui la négation de la création d’un Etat palestinien sur 22% de la Palestine historique.

« Vous le mettez où, l’Etat palestinien ? »

Poursuivant une fuite en avant criminelle pour les Palestiniens et suicidaire pour les Israéliens, les différents gouvernements israéliens ont installé des centaines de milliers de colons. Ils sont près de 250000 dans le grand Jérusalem Est, zone annexée et considérablement agrandie qui va de Ramallah à Bethléem et coupe en deux la Cisjordanie. Petit à petit, les colonies du grand Jérusalem sont intégrées dans l’espace urbain.

Et il y a près de 300000 colons dans le reste de la Cisjordanie. Certains sont des colons « économiques », banlieusards venus à cause de l’immobilier bon marché. Mais il y a des dizaines de milliers de colons appartenant au courant « national-religieux » pour qui « Dieu a donné cette terre au peuple juif ». Comment imaginer une paix sans un affrontement forcément violent avec cette OAS intégriste ?

Aujourd’hui en Cisjordanie, une énorme partie du territoire a été de fait annexée par le tracé du mur. Les colonies ont été considérablement agrandies avec une stratégie de « colonisation spatiale ». L’occupant multiplie les « zones industrielles », les décharges, les stations services et la quasi-totalité des villes palestiniennes sont encerclées par le mur et les colonies.

Sur la question « un Etat/deux Etats », donnons la parole à des personnalités palestiniennes ou israéliennes anticolonialistes.

Shlomo Sand ne se définit pas comme antisioniste et il est partisan de deux Etats sur la base des frontières d’avant 1967. Mais c’est adversaire résolu de la notion « d’Etat juif ». Il répète à l’envi : « Etat juif et démocratique », c’est un oxymore, une contradiction totale. Si l’Etat est juif, il ne peut pas être démocratique. Pour lui, tous les citoyens devront jouir des mêmes droits.

Hind Khoury, ancienne représentante de la Palestine en France, est bien sûr pour deux Etats. Mais elle a toujours précisé dans les réunions que nous avons animées ensemble, que l’occupant avait détruit dans les faits la possibilité de créer un Etat palestinien viable.

J’ai eu en 2007 une discussion téléphonique avec Uri Avnéry qui est partisan de deux Etats : « mais Uri, s’il y a la paix, que fait-on des 500000 colons ? » « Soit ils partent, soit ils acceptent de devenir citoyens palestiniens. » « Mais Uri, vous y croyez ? » « Oui, je verrai cela de mon vivant ». Uri, qui a 88 ans, est un combattant infatigable mais j’ai du mal à partager son optimisme.
La même année, je suis reçu avec d’autres par Victor Batarseh, maire FPLP de Béthléem. Il explique la position historique de son parti pour « un seul Etat laïque et démocratique ». Mais, ajoute-t-il, « si les Israéliens signent la paix sur la base des frontières d’avant 1967, nous l’accepterons ». À ce moment, il ouvre de façon théâtrale les fenêtres de sa mairie. La colonie d’Har Homa (qui date de 1997, après Oslo) arrive à quelques mètres de sa mairie : « vous le mettez où, l’Etat palestinien ? »
Enfin Eyal Sivan, à la fête de l’Humanité 2011 (de mémoire). « la candidature palestinienne à l’ONU est la dernière gesticulation sur la base de deux Etats. On est de fait entré dans une lutte pour l’égalité des droits dans un espace unique ».

La question étatique n’est pas centrale.

Dans la situation actuelle, les deux solutions semblent utopiques. Deux Etats, ça suppose un affrontement improbable avec des centaines de milliers de colons. Au Sinaï en 1978, il y avait 12000 colons. À Gaza quand Sharon a décidé l’évacuation, il y en avait 8000. Là, il y en a 500000. D’où la tentation de ceux qui martèlent « deux peuples, deux Etats » d’éviter de poser la question de la colonisation, voire de proposer que les Palestiniens en aient moins que les 22%. On « échangerait » les blocs de colonies contre quelques arpents de désert (c’est la position de « La Paix Maintenant »). Non seulement ces propositions ont quelque chose d’immoral (où est l’égalité entre les deux peuples ?), mais avec l’évolution de la société israélienne, elles sont irréalistes. L’actuel gouvernement israélien est persuadé que les Palestiniens, face au déséquilibre des forces, deviendront à terme marginalisés comme les Amérindiens ou les Aborigènes d’Australie. Dans les faits, la frontière internationalement reconnue (la « ligne verte ») n’existe plus.

Mais la solution à un Etat affronte un obstacle pour l’instant insurmontable. Les Israéliens ont été élevés dès le biberon dans le sionisme et le complexe de Massada, c’est-à-dire dans l’idée que tout le monde veut les détruire, qu’ils ne peuvent se défendre que par eux-mêmes et que le suicide est préférable au compromis. Dans leur grande majorité, ils imaginent que la fin de l’Etat juif signifie « Les Juifs à la mer ». La poussée du racisme en Israël fait qu’aujourd’hui une cohabitation égalitaire semble impossible. On est dans l’impasse tant qu’il n’existera pas, parmi les Israéliens, un mouvement de masse favorable à la solution d’un seul Etat comme moyen de sortir de la folie sioniste. À l’Ujfp, on ne privilégie pas la question étatique. Il y a pour nous des revendications fondamentales : refuser la fragmentation de la Cisjordanie (Gaza, Cisjordanie, Jérusalem, Palestiniens de 48, réfugiés). Exiger la fin de l’occupation, de la colonisation, de l’apartheid, Exiger le droit au retour des réfugiés sans lequel on nie le nettoyage ethnique de 1948. Exiger l’égalité des droits (politiques, économiques …). Quand ces conditions seront réalisées, les négociateurs examineront la formule étatique et il y aura peut-être d’autres solutions qu’un Etat ou deux Etats. En tout cas, s’il y a deux Etats, il faudra garantir l’égalité des droits pour tous et on ne voit pas pourquoi, l’Etat juif serait 4 fois plus grand que l’Etat palestinien.

Fin de l’impunité et BDS

Le sionisme a gommé les différences idéologiques et ce n’est pas par hasard que la société israélienne dérive de plus en plus vers l’extrême droite. En disant Non à toute solution qui soit autre chose qu’une capitulation des Palestiniens, les dirigeants israéliens ont créé une situation qui ressemble de plus en plus à celle du Sud des Etats-Unis à l’époque de la ségrégation ou de l’Afrique du Sud à l’époque de l’apartheid.

La troisième session du tribunal Russell a siégé au Cap au mois de novembre 2011. Après avoir constaté et décrit en détail les exécutions ciblées, la torture, les mauvais traitements, le refus du retour des réfugiés dans leurs foyers, l’impossibilité de circuler librement, la séparation forcée des populations, le « châtiment collectif » infligé à la population de Gaza, les destructions de maisons, l’impact du mur et les démolitions réitérées des villages du Néguev, le tribunal en a conclu que l’Etat d’Israël est coupable d’apartheid.

Le droit international prévoit explicitement le boycott comme réponse à l’apartheid.
La dernière période a montré que l’impunité d’Israël est la principale cause du blocage actuel. Cette impunité est le résultat de la complicité active des principaux dirigeants occidentaux. Ils sont complices, pas parce qu’ils sont mal informés, mais qu’ils sont profondément « solidaires » d’un Etat surarmé, morceau avancé de l’Occident au Proche-Orient.

L’épisode de l’échec (prévisible) de la candidature palestinienne à l’ONU montre une chose. Si la diplomatie a son importance, ce n’est pas par cette voie qu’on arrêtera la fuite en avant criminelle du fait accompli israélien. Tout au plus, la communauté internationale organisera un nouveau processus d’Oslo (à l’image des discussions d’Amman) où comme d’habitude on demandera aux Palestiniens de capituler en acceptant un Etat palestinien croupion et en renonçant au droit au retour des réfugiés. Et comme aucun dirigeant palestinien ne pourra accepter cela (sauf à se tirer une balle en pleine tête), on lui fera porter la responsabilité de l’échec, ce qui avait valu à Yasser Arafat une véritable condamnation à mort après l’échec des discussions de Camp David et Taba.

Fondamentalement, le premier acte d’une « paix juste et durable » serait une reconnaissance du crime fondateur : l’expulsion des Palestiniens de leur pays était un crime qu’il faut réparer. Pour cette réparation, le fil conducteur, c’est le droit international et l’égalité entre les deux peuples. Les partisans de « deux peuples, deux Etats » oublient 1948 et partent de 1967.

En 2005, 172 associations palestiniennes ont lancé un appel aux sociétés civiles du monde entier pour le BDS (boycott, désinvestissement, sanctions). Examinons bien les revendications de cet appel : fin de l’occupation, égalité des droits pour les Palestiniens de 48, droit au retour des réfugiés. Autrement dit, l’appel rejette toute fragmentation du peuple palestinien alors que la revendication d’un Etat sur 22% de la Palestine l’accepte implicitement. L’appel ne se prononce pas sur la formule étatique, mais il constate qu’entre Méditerranée et Jourdain, la moitié de la population subit discriminations, inégalités et répression permanente.

Le BDS a rencontré de très nombreux succès. Les initiateurs de l’appel insistent sur tous les aspects du BDS : économique (après Agrexco, les grandes firmes israéliennes visées sont Keter et Méhadrin), universitaire, culturel, syndical, sportif, juridique, politique… On ne boycott pas les individus mais tout ce qui représente l’occupant. Le BDS a provoqué le retrait de nombreux investissements et il a fait perdre beaucoup d’argent à des multinationales compromises dans l’occupation (Véolia, Alstom, Dexia …). Là où la diplomatie est impuissante, le BDS est en mesure de rompre le front intérieur et la cuirasse du sionisme en Israël. Le modèle c’est le boycott de l’Afrique du Sud à l’époque de l’apartheid. C’est la principale voie à suivre aujourd’hui.
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Message  Non2 Ven 24 Fév - 0:53

« Bienvenue en Palestine » : un bien triste accueil
Mouâd Salhi, le 23 février 2012

Le 8 juillet 2011, 40 ressortissants belges ont été retenus en Israël à l’aéroport de Tel-Aviv Ben Gourion. Partis dans le cadre de la mission internationale « Bienvenue en Palestine », ils ont été placés en centre de détention où ils se sont fait torturer par les forces de sécurité israéliennes. Deux des participants ont porté plainte pour crimes de guerre contre Israël auprès du parquet fédéral belge. C’est dans l’immense salle des pas perdus de l’ancien Palais de Justice de Bruxelles que leur avocat, Me Sébastien Courtoy, nous a reçus. Dans un ton ferme et révolté, il dénonce les conditions dans lesquelles étaient ses clients et pointe du doigt l’inertie de nos politiques.

« Monsieur Netanyahou, nous ne sommes pas très contents que vous ayez torturé nos citoyens », ça on n’ose pas le dire !

Qu’ont subi vos clients durant ce périple en Israël ?


Ils étaient invités par des associations culturelles se situant dans les territoires palestiniens. Quand ils sont arrivés à l’aéroport de Tel-Aviv Ben Gourion, les forces de sécurité israéliennes les ont arrêtés étant donné qu’ils comptaient aller en Palestine. Ils ont alors été emmenés dans des salles d’interrogatoire où les femmes se sont fait insulter et violemment interroger. Quant aux hommes, ils se faisaient passer à tabac et asperger violemment à la lance à eau. Les forces de sécurité israéliennes filmaient les membres de la mission. L’objectif était de créer un média-mensonge en tronquant des images de militants répondant aux agressions.

Sous un soleil caniculaire, les soldats ont entassé les activistes à quarante dans des fourgons à bestiaux qui étaient délibérément dépourvus de moyens d’aération. Il devait y faire 60°. De temps en temps, les soldats les intimidaient avec leurs kalachnikovs. Les Israéliens leur faisaient comprendre que s’ils ne coopéraient pas, ils allaient y passer. Dois-je vous rappeler qu’avant l’opération « Bienvenue en Palestine », l’opération « flottille pour Gaza » avait effectivement tué plus de neuf personnes ?

Parmi les bénévoles, des personnes d’un certain âge commençaient à se sentir mal. Elles ont réclamé un médecin qui n’est jamais venu. Les participants ont été envoyés en prison sans eau potable, sans nourriture. Faites le test, si vous ne buvez pas pendant trois jours sous un soleil de plomb, vous mourrez ! Les soldats leur faisaient subir ce genre de tortures en leur criant : « Bienvenue en Israël ! »

Vous attaquez l’Etat d’Israël…

J’ai été amené à défendre beaucoup de personnes accusées d’antisémitisme, d’incitation à la haine raciale envers la communauté juive. Il y a 20 ans, on aurait perdu tous ces procès car ils auraient été politiques par définition et donc ingagnables. Mais tous ceux que j’ai menés ont été gagnés, tous ! Cela prouve que la magistrature belge est impartiale.

Evidemment, on prend quelques coups quand on mène ce genre d’affaires. Il n’y a pas beaucoup d’avocats qui osent y aller. Les membres de « Bienvenue en Palestine » se sont donc tournés vers moi. Ils n’attaquent pas l’Etat d’Israël en tant que tel, mais plutôt certains responsables politiques : le premier ministre Benjamin Netanyahou, les ministres israéliens de l'Intérieur et de la Défense, Eli Yishaï et Ehud Barak, ainsi que le commandant suprême des forces armées, Gabi Ashkenazi.

Vos plaintes ont-elles une chance d’aboutir ?

Il existe en Belgique, une loi sur la compétence universelle. Celle-ci poursuit les auteurs de crimes, quel que soit le lieu où il a été commis, et sans considération de la nationalité des auteurs ou des victimes. Evidemment, en pratique, cette compétence universelle n’est applicable qu’à certains égards. Les instances européennes justifient les pressions sur la Syrie. Mais lorsque c’est l’Etat d’Israël, on ne peut pas toucher.

N’étant pas un garçon intelligent, je ne fais qu’appliquer ce que mes enseignants m’ont appris à l’université. Ils m’ont enseigné que la règle de droit est générale et abstraite. Générale, car elle s’applique à tout le monde. Abstraite, car on ne tient pas compte des caractéristiques des uns ou des autres. Le droit s’applique à tous de la même façon.

Au niveau juridique, nous avons tous les outils pour poursuivre les responsables israéliens. L’article 10 du Code d’instruction criminelle nous permet d’établir une procédure contre eux. Dans ce cas-ci, un article du Code pénal a été violé : l’article 136 pour crime de guerre. Maintenant la question est de savoir si on a le courage de prendre en charge une telle plainte.

Il faudra trouver un magistrat courageux qui prendra notre plainte en considération. Et quand ce sera fait, on voudrait obtenir un mandat d’arrêt. A part Benjamin Netanyahou qui bénéficie d’une immunité de poursuite, tous les prévenus pourront être jugés dès qu’ils sortiront des frontières israéliennes. Ils pourraient être extradés vers la Belgique.

Les politiques belges sont-ils montés au créneau ?

Nos politiques ont fait preuve de lâcheté car ils ne se sont pas souciés du sort de certains de nos concitoyens. Yves Leterme, qui était notre Premier ministre, n’a pas rappelé son ambassadeur, n’est pas allé sur place et n’a pas fait part de son plus vif mécontentement. Qu’a-t-il fait ? Il est allé sur place et a mangé dans la main de Netanyahou.

Comment pouvez-vous expliquer l’inertie de nos politiques face à cette affaire ?

Lorsque c’est un Africain, on le traîne ici au tribunal pour le mettre en prison. Mais quand c’est un Israélien, on lui serre la pince et on se tait dans toutes les langues. Dans l’imaginaire collectif occidental façonné par les médias, j’ai toujours entendu que Kadhafi martyrisait son peuple et qu’on pouvait l’emprisonner. On travaille l’opinion et ces hommes-là, on peut aller les chercher.

Par exemple, pourquoi la Belgique fait-elle la guerre en Afghanistan ? Les Afghans ne nous ont rien fait, mais on trouve cela tout à fait normal. Par contre, quand il s’agit de dire : « Monsieur Netanyahou, nous ne sommes pas très contents que vous ayez torturé nos citoyens », ça on n’ose pas le dire ! Si les gens ne sont pas traités de la même manière, c’est que la Belgique a un intérêt à ne pas les traiter de la même façon. Israël a comme soutien inconditionnel les Etats-Unis. Et nous, nous ne sommes qu’un tout petit pays, on n’ose pas lever le petit doigt car ils dirigent le monde. Mais alors, foutons la paix à tout le monde et abrogeons une bonne fois pour toute la loi sur la compétence universelle ! Si on est lâche, on est lâche jusqu’au bout. Si on est courageux, on l’est jusqu’au bout. Mais on ne peut pas être courageux avec les faibles et lâche avec les puissants.

Vos affaires vous amènent-elles des menaces ?

J’ai été amené à défendre beaucoup de personnes qui étaient accusées d’antisémitisme et de négationnisme. J’ai été taxé d’antisémite par certains, j’ai même été menacé de mort. On a essayé de déposer des plaintes afin que je sois rayé de mon ordre d’avocat. Ce sont les risques du métier !

Une nouvelle mission « Bienvenue en Palestine » est annoncée en avril. Mais vos clients ont été interdits de séjour en Israël pour une durée de dix ans...

En Israël, ils n’ont jamais eu droit à l’assistance d’un avocat ce qui est d’ailleurs en violation de toutes les conventions internationales notamment la convention de Genève. Mais on sait bien que les Israéliens ne respectent guère le droit international. Le jugement qui leur interdit de séjourner en Israël n’est donc pas valide car il viole des conventions internationales. Néanmoins, mes clients se sont quand même informés auprès de l’ambassade quant à cette « interdiction de territoire ». Ils ne le sont pas. Lorsqu’ils reviendront en Israël, ils auront droit cette fois-ci à un procès équitable. On dit qu’Israël est la seule démocratie du Moyen-Orient. Qu’il nous le prouve !

Propos recueillis par Mouâd Salhi pour Investig'Action michelcollon.info
http://www.michelcollon.info/Bienvenue-en-Palestine-un-bien.html
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Message  Non2 Dim 4 Mar - 1:31

"Israël a kidnappé 380 Palestiniens en février" (IMEMC)
Saed BANNOURA, le 4 mars 2012

Riyadh Al-Ashqar, un chercheur palestinien spécialiste des Affaires des Prisonniers, affirme que le nombre d’arrestations illégales de Palestiniens par les Israéliens dans les territoires occupés a augmenté en février et qu’Israël a kidnappé plus de 380 Palestiniens en Cisjordanie, dans le bande de Gaza, Jérusalem Est occupée et les territoires de 1948.

Al-Ashqar a annoncé dans un communiqué de presse, que parmi les Palestiniens kidnappés en février il y avait 54 enfants et 6 femmes dont une prisonnière qui avait été précédemment relâchée en vertu de l’Accord sur l’Echange de Prisonniers.

Selon lui, 14 habitants ont été kidnappés alors qu’ils travaillaient sur leur terre près de la "clôture de sécurité" israélienne qui longe la frontière entre Gaza et Israël. Des soldats ont aussi kidnappé un malade du cancer du nom de Hikmat At-Taramsy, 48 ans, au terminal d’Eretz (Beit Hanoun) alors qu’il se rendait dans un hôpital israélien avec tous les permis de circulation nécessaires. Il a été relâché plus tard.

La marine israélienne a aussi kidnappé 5 pécheurs palestiniens dans les eaux territoriales palestiniennes et a endommagé leurs bateaux.

Selon Al-Ashqar, des soldats israéliens ont kidnappé 6 Palestiniens qui avaient été libérés aux termes de l’accord d’Echange des Prisonniers contre Shalit, dont Hana’ Shalabi, une prisonnière qui fait la grève de la faim depuis 15 jours pour obtenir sa libération et pour faire annuler un ordre de détention administrative de 6 mois sans qu’on ait pu retenir la moindre charge contre elle.

Une des femmes kidnappées est une avocate et ancienne prisonnière politique du nom de Shereen Al-Esawy ; elle a été faite prisonnière par l’armée qui a fait un raid dans son domicile de Jérusalem Est occupé pour le fouiller.

Les autres sont Mofeeqa Al-Qawasmi (la femme du prisonnier Mohammad Shafeeq Al-Qawasmi), Mona Abu Sneina (la femme du prisonnier politique Hamdan Abu Sneina), et Aesha Mousa Ghannam.

Les 4 prisonniers politiques qui ont été relâchés au titre de l’Accord d’Echange des Prisonniers contre Shalit et ont été arrêtés de nouveau en février sont Ayman Abu Da’oud, Yousef Abdul-Rahman Shteiwy, Mahmoud Adnan Salim, et Rami Abu Haniyya.

Les soldats ont aussi kidnappé 54 enfants, dont Adi Qfeisha, 13 ans, qui a été kidnappé devant son école dans la ville d’Hébron au sud de la Cisjordanie.

En ce qui concerne les attaques contre les prisonniers, Al-Ashqar a annoncé que les soldats avaient fait un raid dans la section n° 7 du camp de détention du Néguev et fouillé les tentes des prisonniers avant de transférer 120 détenus dans différentes prisons israéliennes. Les soldats ont aussi fait des raids dans la prison d’Ashkelon à quatre reprises le mois dernier.

Les prisonniers des prisons de Ramon et de Nafha ont été interdits de visite pour le troisième mois consécutif parce qu’ils faisaient la grève de la faim en protestation des conditions de vie insupportables et des violations incessantes de leurs droits. Les appareils électriques des prisonniers de Ramon leur ont été confisqués ; on leur a aussi interdit d’aller à la cantine de la prison acheter de la nourriture.

Plusieurs détenus ont été mis à l’isolement pendant plusieurs mois et Ahmad Al-Maghribi, l’un d’entre eux, a reçu un ordre de détention de 6 mois pour avoir exprimé sa solidarité avec le prisonnier Adnan Khader, qui a fait une grève de la faim de 66 jours avant qu’Israël ne décide finalement de le relâcher en avril prochain.

Les attaques ne visaient pas seulement les prisonniers mais aussi leurs familles. Dans un cas spécifique, un soldat qui se tenait à un barrage près de Hébron a humilié les femmes et les mères de prisonniers politiques qui se rendaient aux prisons de Ramon et de Nafha pour leur rendre visite.

En ce qui concerne les ordres de détention administrative, les tribunaux militaires israéliens ont ordonné que plus de 50 prisonniers soient mis à l’isolement ; parmi eux se trouvent le reporter palestinien Amin Abu Warda, et le journaliste Amer Abu Arafa. La détention administrative de Abu Arafa a été prolongée de 6 mois pour la seconde fois.

La détention administrative de 30 détenus supplémentaires, dont trois élus, a été prolongée sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux. La détention administrative de Nasser Abdul-Jawad, un élu de Salfit, a été prolongée de 4 mois, celle de Anwar Zboun, un élu de Béthléhem, de 6 mois et celle de Mohammad Al-Natsha, un élu de Hébron de 6 mois.

Pour ce qui est de l’état de santé des détenus, Al-Ashqar affirme que plusieurs détenus ont vu leur santé s’altérer notablement, y compris le docteur Mohammad Sleiby, qui a été transféré à l’hôpital suite à la grave détérioration de sa santé qui s’est manifesté entre autres par des problèmes de diabète et d’hypertension. Le détenu Thabit Al-Mardawy a été transféré à l’hôpital après avoir fait la grève de la faim pendant 10 jours en solidarité avec Adnan Khader.

Zuheir Rasheed Lubbada, détenu dans la prison de Ramla, est cloué au lit à cause de problèmes rénaux et d’une infection contractée pendant la dialyse ; Il souffre aussi d’une cirrhose parce que sa dialyse a été effectuée avec un retard de 7 jours.

Dirar Abu- Seessi, un prisonnier originaire de Gaza, souffre de plusieurs problèmes de santé : coeur, foie, vésicule biliaire, tension et anémie (son taux d’hémoglobine est de 10 et il a perdu 30 kg).

Woroud Qassem, qui est emprisonné à la prison de Ha-Sharon, est incapable de se tenir debout et souffre d’un manque de vitamine D.

Akram Issa, un prisonnier originaire de Naplouse, souffre de problèmes psychologiques et de paranoïa ; Il ne comprend pas ce qui lui arrive.

Al-Ashqar a fait appel à différents groupes de droits humains pour qu’ils fournissent aux détenus palestiniens l’aide et les soins dont ils ont besoin et a demandé au peuple palestinien de soutenir ses efforts pour aider les détenus et de faire preuve d’une solidarité indéfectible.

Saed Bannoura

Pour consulter l’original : http://www.imemc.org/article/63092

traduction : Dominique Muselet
http://www.legrandsoir.info/israel-a-kidnappe-380-palestiniens-en-fevrier.html
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Message  Loatse Dim 4 Mar - 4:35

Israel palestine, le sujet merdique par excellence, ou tu es obligatoirement pour ou contre...

de tous les conflits/guerres qui secouent la planète, les yeux sont rivés sur israel... qu'importe ce qu'il se passe au nigéria, qu'importe si le moyen orient retourne à l'age de pierre.... Un califat mondial s'installe et on pointe du doigt israel... encore et toujours...

Bien entendu tout ce qui ne va pas dans le sens de la palestine est qualifié de propagande... qu'est ce que tu veux avancer le moindre argument quand tout est plié d'avance ?

un p'tit mot sur les "rebelles" lybien qui tuent les noirs ???
Un p'tit mot sur l'imam qui parcoure la tunisie en faisant l'apologie de l'excision ?
Un p'tit mot sur le massacre des chrétiens en terre d'islam ?

israel un état raciste dit-on...

http://horizons.over-blog.net/article-le-guineen-ibrahim-avi-be-eri-mon-reve-est-de-contribuer-autant-que-je-peux-pour-israel-97714490.html

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Message  Non2 Dim 4 Mar - 9:11

Loatse a écrit:Israel palestine, le sujet merdique par excellence, ou tu es obligatoirement pour ou contre...
NON ! Pourquoi faudrait-il obligatoirement choisir pour ou contre ? Pour ou contre qui ou quoi, d'ailleurs ... Mais le fait est que le gouvernement, l'administration et l'armée de ce pays sont parmi les plus criminels du globe, et aussi que si personne ne le dénonce, la propagande intensive dans nos pays pour Israël aura tôt fait de leur donner domination sur l'€urope aussi (référence à DSK qui disait : "Je me lève tout les matins en pensant a ce que je peu faire pour Israel").

Loatse a écrit:de tous les conflits/guerres qui secouent la planète, les yeux sont rivés sur israel...
Ce ne serait pas le cas s'ils foutaient un peu la paix à tous leurs voisins, Palestiniens en tête !

Loatse a écrit:qu'importe ce qu'il se passe au nigéria, qu'importe si le moyen orient retourne à l'age de pierre.... Un califat mondial s'installe et on pointe du doigt israel... encore et toujours...
C'est quoi, ça ? Une référence à la "théorie de l'Eurabia" si chère à madame Fourest (aussi nommée "le protocole des sages de la Mecque") ? Les Nigérians n'y peuvent rien, pas plus que les Moyen-Orientaux de quelque pays que ce soit. Ce n'est jamais qu'une théorie visant à cautionner l'islamophobie. Est-ce ton califat virtuel qui est la cause de ce qui s'y passe ? Sa capitale est à Washington ou à Bruxelles, alors ! Suspect

Loatse a écrit:Bien entendu tout ce qui ne va pas dans le sens de la palestine est qualifié de propagande... qu'est ce que tu veux avancer le moindre argument quand tout est plié d'avance ?
Et qui a "plié" tout ça ? Sûrement pas les Palestiniens.

Loatse a écrit:un p'tit mot sur les "rebelles" lybien qui tuent les noirs ???
Et tout un article : http://rt.com/news/libya-rebels-torture-africans-679/

Non, les monstres du CNT, les rebelles de l'OTAN, n'ont pas changé. Et ça ne changera malheureusement pas tant que l'€urope et les USA n'auront pas décidé que la déstabilisation du monde, ça suffit. Crying or Very sad

Désolé pour l'article en anglais, mais je n'ai pas trouvé en français (hormis le forum d'InvestigAction http://www.michelcollon.info/forum/index.php?/topic/539-des-noirs-encages-par-le-cnt/ )

Loatse a écrit:Un p'tit mot sur l'imam qui parcoure la tunisie en faisant l'apologie de l'excision ?
Je n'en n'ai pas entendu parler. Si tu as des infos ....

Loatse a écrit:Un p'tit mot sur le massacre des chrétiens en terre d'islam ?
Où ? Parce que l'air de rien, il y en a eu un peu partout, à différentes périodes et en différents endroits. Et comme par hasard toujours dans des pays que l'Occident voulait déstabiliser !

Comme il le reconnaît lui-même, il a eu la chance d'être adopté de fait par un couple de braves gens. Un sur combien ? Quelle proportion de gens vendus ainsi comme "esclaves modernes dans les pays occidentaux (et peut-être d'autres) ?

Mais avant tout, est-ce qu'une bonne action faite par deux citoyens et reconnue par leur gouvernement est suffisante pour amnistier ce gouvernement de tous ses crimes ?



Maintenant, tu sembles me reprocher de ne pas poster sur tous les sujets qui en vaudraient la peine. Là, tu as raison. Il se passe tant de choses pour le moment, dans les pays d'Amérique Latine, aux USA, en Europe, en Afrique, au Proche et au Moyen-Orient, partout, que je ne sais plus où donner de la tête, et je suis un peu découragé de poster inutilement. Désolé, mais je n'ai pas d'équipe de rédaction pour tout couvrir, ni plus de 24 h dans mes journées.
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Message  Loatse Dim 4 Mar - 12:54

Il y a quelques années de cela, je n'avais aucune idée de ce qui pouvait bien se passer en israel et en palestine... sinon qu'un conflit secouait la region depuis un bon bout de temps.. pas fouillé plus..

Le peu de chose que je connaissais sur le peuple juif me venait de l'ancien testament...

Je me mets à chercher.. puis ce que je trouve ne va pas dans ton sens... ce qu'il se passe là bas est beaucoup plus complexe, et d'après ce que j'en ai compris, ce conflit prend ses racines beaucoup plus loin que ces 60 dernières années...

Un exemple celui des juifs emmenés comme prisonniers par les romains en 70 ; tu dis c'est faux... or sur ce lien que je vais poster ci-dessous, non seulement il est dit que c'est exact, une partie du peuple juif a été emmené à rome par l'empereur flavius puis ensuite déporté en espagne... (ceci est détaillé amplement)

On en trouve d'ailleurs trace sur cette fresque sur le temple de Titus à rome... (le temple pillé, une menorah emmenée)

Israël - Palestine 800px-10

Toujours sur le même lien tu trouveras les chiffres des populations de la région à l'époque ou celle ci était sous domination britanique..."C'est seulement après 1922 que les Arabes commencèrent à affluer de Syrie, d'Irak, du Liban, de Transjordanie et d'Égypte. On trouve encore aujourd'hui, sur la rive Ouest, la preuve de ces immigrations. Ainsi deux des familles les plus importantes de la région sont les clans Djaabari et Masri. Or le nom de Djaabari est le nom d'un village d'Irak, et Masri est le nom arabe d'Égypte.."

et tu me parle de palestiniens "de souche" comme si au fil du temps cette région comme toutes celles du monde ne s'était pas construite au fil des migrations... bref ce qui serait permis aux uns, immigrer sur cette terre et vouloir y fonder un état arabe, ne serait pas permis aux autres... (y'a pas assez de place peut être ???)

Quoiqu'il en soit, il a été reconnu officiellement l'état d'israel... et aussitôt dés sa création celui ci fut attaqué de toute part.... (tu vas me dire que c'est normal peut-être ?)

Les chrétiens ont le vatican (seul état chrétien Smile ), le reste du monde musulman a pléthore de théocraties et que les juifs puissent avoir leur état, pas question ? (surtout qu'il est tout petit) parce que finalement, j'ai bien l'impression en remontant l'histoire qu'il s'agit bien de cela, un antisémitisme qui n'a jamais cessé d'exister, etat d'israel ou pas ! Qu'un état juif se trouve au moyen orient ou dans une ile perdue quelque part, on trouverait toujours à y redire...

La théorie d'eurabia, ce n'est pas fourest mais Bat'ye or.....

Le point ou je suis d'accord avec toi, c'est que je trouve inadmissible qu'on expulse des gens de leurs maisons et de leurs terres.... antériorité ou pas et ceci est valable dans les deux sens...

http://www.amitiesquebec-israel.org/textes/histoire.htm















Dernière édition par Loatse le Mar 20 Nov - 6:46, édité 1 fois
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Message  Non2 Dim 4 Mar - 14:48

D'abord, pour ton illustration, c'est l'arc de triomphe de Titus :
La photo représente une partie de l'arc de triomphe de l'empereur Titus, sur le forum Romain, érigé en l'honneur de sa victoire en Judée en l'an 70 ap. J.-C. Le cortège avec le butin ramené de Judée (Ménora, trompettes de Jéricho)
selon Wikipedia. Il s'agit donc du butin de guerre, pas de déportés.

En fait, les Romains ont toujours déporté les chefs des rébellions, mais jamais les peuples. En tous cas, aucun écrit ne l'a jamais attesté, et les Romains étaient très soucieux de tout rapporter administrativement.

Il y a bien eu des parties de la population qui s'est exilée, les différentes sectes prosélytes du judaïsme (dont les chrétiens), les commerçants, etc. Il y a eu aussi les déportations d'esclaves lors des guerres, et bien entendu des mélanges de populations, surtout sur une aussi longue période. Mais historiquement, rien n'atteste d'une déportation de la (quasi) totalité de la population juive, pas même après que l'empire romain aie vaincu les dernières poches de résistance (en 70).

Quoi d'étonnant à ce qu'une personne en Palestine porte un nom d'origine irakienne ? Relis ton ancien testament, tu verras que selon la légende, Abram (futur Abraham) lui-même était originaire d'Ur en Mésopotamie (actuel Irak). Hé oui, il y a eu des mélanges de populations là aussi.

Les migrations de Juifs ont été interdites en 1922 par les dispositions du "Livre Blanc" de Winston Churchill uniquement en Transjordanie (actuelle Cisjordanie, à l'Est du Jourdain), elles devaient se limiter à la Palestine proprement dite (par rapport à la Palestine mandataire britannique). ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Palestine_mandataire )

L'accroissement de la population musulmane entre 1922 et 1939 semble réel, mais je n'en n'avais jamais entendu parler avant. D'après le site Aschkel, ce serait du aux meilleures conditions de vie grâce aux infrastructures créées par les Britanniques autant qu'à l'immigration clandestine qui, selon eux, est impossible à chiffrer (qu'elle soit juive ou arabe). Je n'ai eu que peu de temps pour chercher, mais je n'ai trouvé d'informations sur ce sujet que sur des sites sionistes.

Le grand mufti, le revoilà ! Et le pape, il n'a pas collaboré avec les Allemands, peut-être ? Ça ne fait pas de tous les chrétiens des collabos ! Et puis, pour rappel :
Après tout, fin 1940, le Lehi d’Itzhak Shamir, issu d’une scission des Révisionnistes de Zeev Jabotinsky, n’avait-il pas proposé au Reich une alliance stratégique ? Sept ans plus tôt, l’Organisation sioniste mondiale conclut même avec les autorités nazies l’accord dit de la Haavara, grâce auquel plusieurs dizaines de milliers de juifs allemands gagnèrent la Palestine avec une partie de leur capital – mais nul, à l’époque, n’imaginait la Shoah…
http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2009-12-08-Grand-mufti

Attaqué de toutes parts dès sa création ? Et quelle aurait du être la réaction des gens expulsés de chez eux du jour au lendemain ? Parce que comme à leur habitude, les colonisateurs français et surtout anglais ont tout préparé pour que ça se passe mal. Et les Israéliens en ont profité au maximum.

Et non, je ne nie pas le droit à l'existence pour Israël, la plupart des Palestiniens non plus, d'ailleurs. Mais pourquoi un état basé sur des principes raciaux et religieux ? Et pourquoi accepterait-on un état qui pratique l'appartheit ? Quant à un état basé sur la religion, c'est vrai, on peut en dire autant sur le Vatican, mais lui au moins ne pratique plus le racisme. Et je n'accepte pas plus l'attitude d'états comme l'Arabie saoudite, le Qatar, le Bahreïn et autres monarchies religieuses moyenâgeuses.

Quoi qu'il en soit, aussi longtemps que je préférerai l'histoire à la légende et que tu préféreras la légende à l'histoire, on aura des désaccords sur ce sujet ...
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Message  Loatse Lun 5 Mar - 1:08


La déportation de juifs, Il semble que c'était chose courante pour les romains, sans compter les milliers d'entre eux qui durent s'exiler pour fuir l'oppression romaine...

Il y avait déjà un précédent

En 54 avant J.-C., Marcus Crassus Liquinius transféra 30.000 prisonniers de guerre juifs à Rome suite à la répression d'une révolte qui avait éclaté en raison de sa tentative de voler les richesses du Temple.
Selon Flavius Josèphe, le nombre de prisonniers de guerre durant la Grande Révolte fut de 97000, dont cinq mille d'entre eux furent donnés à l'empereur Néron en qualité d'esclaves suite à la conquête de la région autour de la mer de Galilée.

L'économie romaine reposait sur le travail des esclaves, que constituaient les prisonniers de guerre vendus dans les marchés d'esclaves à travers l'Empire romain. Entre 63 avant notre ère et 135 de notre ère, les Romains vendirent en esclavage environ 250.000 juifs en provenance d'Israël:

Le nombre d'esclaves vendus par Pompée après sa conquête de l'Etat juif en 63 avant notre ère n'est pas clair, mais on sait que les prisonniers de guerre juifs défilèrent dans sa marche de la victoire.
En 54 avant J.-C., Marcus Crassus Liquinius transféra 30.000 prisonniers de guerre juifs à Rome suite à la répression d'une révolte qui avait éclaté en raison de sa tentative de voler les richesses du Temple.
Selon Flavius Josèphe, le nombre de prisonniers de guerre durant la Grande Révolte fut de 97000, dont cinq mille d'entre eux furent donnés à l'empereur Néron en qualité d'esclaves suite à la conquête de la région autour de la mer de Galilée.

Aucune donnée officielle n'existe quant au nombre d'esclaves que César Adrien transféra vers les marchés romains, mais on sait que le prix des esclaves chuta de façon marquée en raison du grand nombre de Juifs vendus en esclavage. Une estimation raisonnable porterait le nombre à 100.000. Cette estimation est basée sur les données suivantes: Avant la révolte, il y aurait eu 1.3 million de Juifs en Israël. Entre 400 000 (selon une source juive) et 580 000 (selon Dion Cassius, un historien romain) auraient été tués et torturés a mort pendant la révolte, laissant quelques 700.000 - 800.000 en vie suite à la répression. L'écart de 100.000 - 200.000 pourrait être le nombre de Juifs qui ont fui les combats et ceux qui ont été vendus en esclavage.

Selon Flavius Josèphe, avant la Grande Révolte, il y avait 204 villages et villes juives en Galilée.

Avant la révolte de Bar Kohba il y avait 63 villages et villes juives en Galilée.

Qu'est-il donc arrivé aux 141 implantations juives en 60 ans (entre 70 et 130 de notre ère)?

http://israel-chronique-en-ligne.over-blog.com/categorie-11678912.html


la suite après...
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Message  Non2 Dim 8 Avr - 5:16

Gaza : Ils tirent sur les jeunes, non ? (Palestine Chronicle)
Johnny BARBER, le 7 avril 2012

Le 30 mars 1976 le peuple palestinien a fait une grève générale et manifesté contre la confiscation par Israël de milliers d’arpents de terre en Galilée. Les Israéliens ont répondu par la violence et tué six Palestiniens désarmés et en ont blessé des centaines. Chaque année on commémore le Jour de la Terre en Palestine en souvenir de ceux qui voulaient protéger leur terre.

Israël - Palestine Arton117

Cette année, pendant la commémoration du Jour de la Terre, je me trouvais au check-point d’Erez. Plusieurs centaines de jeunes avaient réussi à contourner la police du Hamas qui fermait la route menant à Erez. Ils se sont arrêtés à environ 50 mètres du check point israélien. La route était barrée par des rouleaux de fils de fer barbelé. Les shabob (jeunes ndt)ont mis le feu à des pneus et ont jeté des pierres sur le mur israélien dont la plupart sont tombées sur la route loin de la cible. Sans sommation et avec régularité, les forces d’occupation israéliennes ouvraient le feu sur les jeunes lanceurs de pierre. Chaque salve consistait en deux ou trois séries de tirs et à chaque salve des jeunes tombaient. D’autres les ramassaient immédiatement. Des dizaines de jeunes entouraient les blessés. On parvenait tant bien que mal à les transporter à travers la foule pour les charger sur des motos et les emmener du côté palestinien du check-point vers les ambulances qui attendaient.

Je m’interroge sur ces jeunes soldats qui choisissaient une cible parmi la foule et qui tirent, comme sur un vache dans un couloir. Je me souviens qu’en 2002, le chef de la IAF (Israel Air Force) à qui on demandait quel effet ça faisait de lâcher une bombe sur Gaza, avait répondu : "Votre question n’est pas légitime et ne mérite pas d’être posée. Mais si vous tenez à le savoir, je vais vous le dire : je sens un léger choc de l’appareil au moment où la bombe en sort. Une seconde plus tard, elle est partie et c’est tout. Voilà ce que je ressens." Je ne suis pas d’accord avec Hurlitz. La question est parfaitement légitime. C’est la réponse qui est problématique. C’est la réponse d’un sociopathe. Je me demande si cette déshumanisation s’est propagée à tous les soldats qui nous font face, je me demande ce qu’ils ressentent.

Et je m’interroge sur les jeunes lanceurs de pierre qui s’exposent au feu des Israéliens en sachant parfaitement qu’on va leur tirer dessus.

Dès que les derniers blessés ont été emmenés à l’arrière des motos, les shabob retournent au mur pour lancer des pierres. D’autres essaient d’enlever le rouleau de fils de fer barbelé de la route. J’attends le bruit du M-16 et je regarde qui est tombé. "Nous allons à Jérusalem, en millions de martyrs" chantent les shabob et on entend crier "Allahu Akbar !". Des jeunes gens couverts de sang essaient d’aider au transport des nouveaux blessés, d’autres sont assis sur le côté, se moquant des derniers blessés, imitant leurs cris quand on les emmène.

Je regarde en me demandant à quoi ça sert de jeter des pierres sur un mur en béton sous l’oeil d’Israéliens qui sélectionnent méthodiquement des cibles dans la foule pour leur tirer dessus.

Pendant les funérailles de Mahmoud Zaqout, le jeune qui a été tué ce jour-là et qui aurait eu 20 ans le 19 avril, j’ai parlé avec son père Mohamed et son cousin, Nizar Zaqout.

Mohamed m’a dit qu’il était fier de son fils, le sixième de ses sept garçons. Il m’a dit que c’était un enfant calme et affectueux et que, bien qu’approchant la vingtaine, c’était encore un enfant.

Le cousin de Mahmoud, Nizar, qui était avec lui à Erez, est venu nous rejoindre en sautillant sur ses béquilles pour nous parler des moment qui avaient précédé la mort de Mahmoud. Ils étaient allés à Erez avec deux amis. Ils avaient amené un drapeau palestinien. Nizar nous a dit que Mahmoud avait eu la prémonition de sa mort imminente et il s’était arrêté avant le barrage pour prier. Ils ont décidé de s’approcher pour accrocher le drapeau palestinien sur la grille du check-point. Ils ont donc essayé de déplacer le rouleau de fils barbelés pour passer. Des soldats israéliens qui étaient accroupis derrière des blocs de béton leur ont fait un signe qui signifiait : "Que faites-vous là ? Gare à vous !" En voyant les soldats, les deux amis ont fait demi-tour. Mais Mahmoud et Nizar, qui étaient déterminés à accrocher le drapeau à la grille, ont continué à tirer sur les barbelés. Nizar dit que les soldats leur ont fait un signe avec les pouces tournés vers le haut. Et ils ont tiré. Nizar et Mahmoud se sont enfuis en courant. Nizar a vu le sang sur le cou de Mahmoud et après quelques pas Mahmoud s’est effondré dans les bras de Nizar. Nizar a porté son cousin au milieu de la foule des jeunes Palestiniens. Il a mis sa main sur la blessure pendant qu’on les chargeait sur une moto. Quand ils sont arrivés à l’ambulance, un infirmier à montré sa cuisse à Nizar. Il avait été blessé aussi.

J’ai demandé à Nizar ce qu’il avait ressenti en face des soldats. Il m’a dit qu’il avait décidé d’accrocher le drapeau même s’il devait le payer de sa vie. Il m’a parlé de la résistance de sa famille, de la perte d’un oncle pendant l’opération Cast Lead, et de sa détermination à se battre. "Je veux pouvoir aller prier à Jérusalem. C’est notre droit. Depuis que nous sommes nés, Mahmoud et moi nous luttons contre les Israéliens."

Quelqu’un a tendu à Nizar un drapeau tâché de sang. C’était le sang de Mahmoud. Nizar l’a mis contre sa joue, en respirant profondément. Nizar, silencieucement, a communié un temps, à travers le drapeau ensanglanté, avec Mahmoud, son oncle mort et toute la souffrance et la spoliation de la Palestine. Puis il a dit : "Mahmoud n’a pas réussi à accrocher le drapeau sur la grille, mais moi je le ferai. Nous continuerons à résister jusqu’à ce qu’on nous rende nos droits. Le sang de Mahmoud n’aura pas coulé en vain. Des centaines de jeunes prendront sa place. Nous lutterons pour nos droits et pour nos enfants, nous nous battrons pour reprendre notre terre."

"Les occupant veulent nous faire oublier nos terres et Jérusalem en nous accablant de soucis matériels —en nous privant de travail, d’essence, d’électricité, de fuel, mais nous n’oublierons pas. Ma famille a une tradition de résistance. Mes oncles ont été assassinés, d’autres ont été emprisonnés. Ils sont morts pour Jérusalem. Tout le monde ici est capable de mourir pour Jérusalem, nous en sommes fiers", s’est écrié Nizar. Je me suis retourné pour regarder les visages attentifs des jeunes qui l’écoutaient.

Au moment de nous séparer, Nizar m’a demandé d’où je venais. Quand j’ai dit que je venais d’Amérique, il m’a répondu que pour beaucoup de Gazaouis l’Amérique était l’ennemi mais qu’il appréciait que je sois venu parce qu’il fallait absolument que les Américains sachent ce qui se passe à Gaza.

Eh bien voilà ce qui se passe à Gaza. Les 36ième Jour de la Terre a eu lieu. Les soldats israéliens ont tiré à bout portant sur deux jeunes dont la seule arme était un drapeau. Dans la journée, ils ont tiré sur des dizaines de jeunes qui n’avaient comme armes que des cailloux. Pendant tout le temps où je suis resté au check-point d’Erez ils n’ont pas envoyé de gaz lacrymogène ni utilisé aucune autre méthode que les tirs pour disperser la foule. Il n’y a pas eu non plus de tirs de sommation. Chaque tir a atteint un être humain. Les médias américaines ne trouvent pas ces événements assez importants pour en parler. Le Jour de la Nakba, "La Catastrophe" arrive dans la foulée, le 15 mai. Les jeunes vont retourner à Erez. Combien seront assassinés ? Le monde va-t-il s’en soucier ?

A Gaza, la résistance continue et ce sont les jeunes qui l’incarnent. J’ai compris que leur lutte n’est pas inutile, les Palestiniens résistent avec ce qu’ils ont. On ne les apprend pas à haïr, mais à demander le respect de leurs droits et à se battre pour la liberté.

Mohamed ajoute, avec la voix presque inaudible de quelqu’un qui a le coeur brisé : "Tous les jeunes vont à ces manifestations, nous ne les en empêchons pas, c’est leur combat. Je suis fier que Mahmoud soit allé en première ligne. Nous résistons comme nos aïeuls avant nous."

Johnny Barber

Johnny Barber a été en Afghanistan, Irak, Israël, Palestine, Liban, Jordanie, Syrie et Gaza pour témoigner des souffrances des populations dans les pays en guerre. Visitez son site : http://www.oneBrightpearl.com.

Pour consulter l’original : http://www.palestinechronicle.com/view_article_details.php?id=19211

Traduction : Dominique Muselet
http://www.legrandsoir.info/gaza-ils-tirent-sur-les-jeunes-non-palestine-chronicle.html
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Message  Loatse Lun 9 Avr - 13:47

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Message  Non2 Mer 11 Avr - 9:58

Un autre Israël est possible
Le lundi 9 avril 2012

Conversation avec Dominique Vidal à Paris et Michel Warschawski à Jérusalem autour de leur nouveau livre "Un autre Israël est possible".

Espoir et inquiétude tout en célébrant la Pâque juive.

Entretien de Daniel Mermet : http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2427
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Message  Loatse Jeu 12 Avr - 12:38

Je me demande si israel ne concentre pas tous les maux de notre monde... cela vient de me traverser l'esprit en voyant ton post, non2...

Généralement, on pense l'inverse.. souvent on entend : "ah si seulement, israel et la palestine" pouvaient faire la paix.. (ce que je souhaite également).. ou bien : si les israeliens redonnaient les terres à ceux qu'ils ont spolié, si les sionistes quittaient cet état, si si si... etc... sous entendu qu'alors tous les maux de l'humanité s'en verraient soulagés...

Mais je ne crois pas que l'on peut réellement pacifier cette région si le reste de l'humanité est en guerre, que celles ci soient économiques ou ethniques ou religieuses, le problème pour moi est ailleurs...

Nous n'avons pas encore compris, réellement compris combien la vie humaine est précieuse...combien l'argent peut devenir une chose désiroire, sans valeur du jour au lendemain, combien nos différences sont illusoires lorqu'une catastrophe naturelle frappe l'humanité.. que l'on soit croyants ou athées, de gauche ou de droite, juifs ou musulmans lorsqu'une épidémie ou un séisme touche celle-ci, les deux ne s'embarassent pas à faire le tri...

Le conflit israelo palestien.. un symptome ?



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Message  Non2 Jeu 12 Avr - 14:39

Ni tous les maux, ni tous les biens. Ce serait trop pour un si petit bout de terrain. Par contre, il y a là une fameuse concentration d'obstacles à la paix.

D'abord, la ville historiquement la plus importante est considérée comme "sacrée" pour chacun des trois grands groupes monothéistes concurrents. Et comme ils se considèrent chacun comme celui qui détient "La" vérité, il y a forcément des heurts.

Ensuite, il y a sa position géographique, à l'articulation des trois "vieux" continents, il s'agit d'une position de verrouillage pour les richesses minérales d'Asie et d'Afrique, ainsi que pour la Méditerranée. Toutes les grandes migrations et invasions humaines sont passées par là ou par le Caucase. Ce genre de position est généralement très disputée, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle les anglo-saxons en ont fait le "gendarme" de la région.

Pour couronner le tout, il y a eu l'énorme mensonge de la "terre sans peuple pour un peuple sans terre". Le quidam qui voulait fuir sa misère, le racisme, les pogroms, voire simplement aller vivre sa foi dans la terre de ses mythes fondateurs, c'était pour lui une occasion rêvée. Malheureusement c'était un mensonge, il y avait déjà du monde, et une histoire déjà lourde.

Loatse a écrit:Mais je ne crois pas que l'on peut réellement pacifier cette région si le reste de l'humanité est en guerre, que celles ci soient économiques ou ethniques ou religieuses, le problème pour moi est ailleurs...
Je dirais que c'est la volonté de contrôler les ressources du monde et leurs voies d'acheminement. Le problème est le même dans le "pipelinistan" (du Tadjikistan à la Turquie), au canal de Panama, dans les pays autour du détroit de Malaca, le long des grands fleuves (Nil, Congo, Niger, Amazone, ...), etc.

Les problèmes en Israël/Palestine nous apparaissent plus vivement à cause de notre proximité historique, mais je suis sûr qu'un habitant du Timor ressent les massacres des dictatures dans son pays aussi fort qu'un Juif ressent la shoah, que les Kichwa de Sarayaku ressentent la spoliation de leurs terres aussi fort qu'un Palestinien ressent la nakba.

Loatse a écrit:Le conflit israelo palestien.. un symptome ?
Ou un cas parmi d'autres ? géographiquement comme historiquement, d'ailleurs ...
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Message  Non2 Mer 25 Avr - 11:26

Israël sanctionne les prisonniers palestiniens qui font la grève de la faim en leur retirant leurs droits
mercredi 25 avril 2012

Les autorités israéliennes essaient de nouvelles méthodes pour mettre fin aux grèves de la faim des prisonniers palestiniens comme la suppression du droit de visite et la confiscation de leurs affaires personnelles.

"On leur a supprimé des privilèges comme les visites de leurs familles, et on leur a confisqué des objets électroniques" a dit lundi le porte-parole des autorités carcérales israéliennes, Sivan Weizman, selon Reuters.

Amani Sarahna du Club des prisonniers palestiniens, un groupe qui défend les prisonniers palestiniens emprisonnés en Israël, a dit que les autorités carcérales avaient fouillé de fond en comble les cellules des prisonniers en grève de la faim : "Toutes les affaires des prisonniers ont été confisquées à l’exception de leurs serviettes de bain et de leurs chaussures". Selon elle, ils ont même pris le sel -le seul aliment sans calories qu’ils ingèrent.

Israël a pris ces mesures à l’encontre des 1200 prisonniers palestiniens qui sont en grève de la faim en ce moment pour protester contre les détentions de longue durée sans jugement et pour exiger de meilleures conditions de détention.

De plus lundi un tribunal militaire israélien a rejeté l’appel de deux Palestiniens qui n’avaient pas mangé depuis 55 jours selon leur avocat et une ONG des droits humains palestinienne. Le juge a statué que les deux hommes "étaient responsables de leur état de santé" qui selon l’hôpital de la prison " se détériore rapidement". Mardi dernier, 3500 prisonniers palestiniens sur les 4699 détenus en Israël ont entamé une grève de la faim collective. Plus de 1000 sont toujours en grève de la faim.

Leur décision a été inspirée par la grève de la faim de deux autres prisonniers palestiniens Khader Adnan et Hanaa Shalab. Adnan est resté 66 jours sans manger et a réussi à forcer Israël à ne pas prolonger sa détention au-delà de l’ordre initial de détention. Shalab a été libéré après avoir passé 43 jours sans manger à condition de vivre en exil dans la bande de Gaza pendant trois ans.

Israël continue d’utiliser ce qu’il appelle des "détentions administratives" qui sont régies par une loi qui remonte à l’époque du Mandat Britannique. La loi permet à Israël de détenir des suspects indéfiniment sans qu’aucune charge ne leur soit notifiée, en prolongeant simplement leur détention de 6 mois en 6 mois (6 mois étant la période maximum autorisée). Il y a actuellement 319 personnes en "détention administrative" en Israël.

Il y a 17 prisons israéliennes en Israël et en Cisjordanie. Selon les chiffres israéliens 3864 prisonniers viennent de Cisjordanie occupée, 475 de Gaza et 360 sont des Arabes israéliens* ou viennent de Jérusalem-Est qui a été annexée par Israël.

Selon les chiffres palestiniens, 534 prisonniers -plus d’un sur dix- purgent des peines de prison à vie. Le nombre des Palestiniens derrière les barreaux a baissé de manière significative l’année dernière quand Israël a relâché 1027 prisonniers en échange du soldat Gilad Shalit que le Hamas gardait en captivité depuis plusieurs années.

Note :

* "Arabes israéliens" est une expression israélienne pour désigner les Palestiniens qui ont un passeport israélien dans laquelle la plupart d’entre eux ne se reconnaissent pas.

24 avril 2012 - Russia Today - Pour consulter l’original : http://rt.com/news/israel-palestinian-hunger-rights-808/
Traduction : Info-Palestine.net - Dominique Muselet
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=12085
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Message  Non2 Lun 23 Juil - 5:08

Nouvelle victoire de BDS :
Abigail Disney, de la célèbre famille Walt Disney, renonce à tous ses actifs dans AHAVA
lundi 16 juillet 2012

La petite nièce du fondateur de Walt Disney vient d’annoncer qu’elle renonçait à tous les bénéfices de ses investissements dans la firme israélienne de cosmétiques Ahava, vu que cette dernière exploite des produits de la Mer Morte basés sur les terres palestiniennes.

Abigail Disney, petite fille de Roy O. Disney, frère de Walt Disney et co-fondateur de la grande compagnie éponyme, a annoncé qu’elle ne voulait pas "tirer le moindre profit d’une société installée dans une colonie".

"Je ne peux, en mon âme et conscience profiter du pillage des terres et ressources palestiniennes", a-t-elle déclaré.

En tant que l’un des principaux actionnaires de Shamrock Holdings Incorporated, elle détient environ 18,5 % des parts de Ahava (37 % sont détenues par la colonie illégale de Mitzpe Shalem, 37% par Hamashbir Holdings, et 7.5% par Kalia, autre colonie illégale également installée en Cisjordanie.

“Les preuves que j’ai eues récemment concernant l’exploitation par AHAVA de boues de la Mer Morte provenant de rivages palestiniens qui sont occupés, sont incompatibles avec les décisions de La Haye et les Conventions de Genève qui interdisent l’exploitation par une puissance occupante des ressources des territoires qu’elle occupe", a encore précisé Abigail Disney, qui vit à New York, avec son mari et ses 4 enfants, et qui gère des fonds en faveur des femmes, de l’environnement, du sida et de la paix.

"En raison de contraintes légales et financières complexes, je ne peux retirer immédiatement mon investissement mais je fais don de tout ce qu’il rapporte avant que je puisse m’en défaire à des organisations oeuvrant à mettre fin à cette occupation illégale".

Cette grande dame serait sans doute condamnée pour incitation à la haine et à la violence, dans un pays comme... la France ?

Sources : http://stolenbeauty.org/article.php?id=6181 et http://stolenbeauty.org/article.php?id=6181
http://www.europalestine.com/spip.php?article7477
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Message  Loatse Mar 24 Juil - 7:26

Cette grande dame serait sans doute condamnée pour incitation à la haine et à la violence, dans un pays comme... la France ?

Je ne pense pas, car il ne s'agit pas d'un appel au boycott mais d'un transfert de bénéfices...


Dernière édition par Loatse le Mar 20 Nov - 6:50, édité 1 fois
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