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Travail salarié et travail gratuit

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Message  Non2 Dim 27 Nov - 21:50

Patrick MIGNARD vient de publier un article-réflexion qui me parait lucide sur l'évolution de la conception du travail dans notre société.

Travail salarié et travail gratuit
26 novembre 2011
Patrick MIGNARD

Faire travailler les chômeurs et /ou celles et ceux qui, sans emplois, bénéficient d’aides est devenu la véritable obsession des gouvernants.

La mesure – qui vient d’être prise par le « Président des Riches » en imposant un travail aux allocataires du RSA – apparaît à la fois comme logique et scandaleuse et, de la même manière, les défenseurs d’une telle mesure hésitaient à l’appliquer par crainte de désapprobation, les adversaires peinant à en démonter le mécanisme.

Pour y voir clair dans cette affaire, revenons à quelques fondamentaux du système marchand.

TRAVAIL ET SALARIAT

Deux concepts sont fondamentaux :
  • le travail ;
  • la force de travail.

Le travail est l’acte par lequel il y a création de la valeur, de la richesse.

Son statut, eu égard à l’individu qui l’accomplit, est déterminé par les relations sociales qui constituent le système de production à un moment donné. Par exemple, le statut social du travail dans le système esclavagiste est différent du statut social du travail dans le système du salariat (capitalisme).

L’évolution de ces différents statuts constitue l’essentiel de ce que l’on appelle, l’Histoire ;

Dans le cas du salariat, le travail est l’acte par lequel il y a la création de la richesse dans des conditions sociales qui sont spécifiquement les siennes. La mise au travail de l’activité humaine crée de la richesse, mais l’on sait que cette richesse créée n’appartient pas à celui, le salarié, qui la crée. D’où l’origine du profit qui est en gros la différence entre la valeur réellement produite et la part (salaire) accordée au salarié.

D’où une 1er remarque essentielle : le salaire n’est pas l’intégralité de la valeur produite par l’activité du salarié. Le salaire n’est que la part de valeur créée, accordée par l’employeur afin que le salarié puisse reproduire sa capacité de travail afin de demeurer producteur de richesses, autrement dit sa capacité de travail.

Ce que reçoit le salarié, n’est donc pas la valeur qu’il a produit mais l’équivalent valeur de ce dont il a besoin pour, économiquement et socialement, exister.

Il faut noter que cette réalité a été remplacée, dans le discours officiel, par une explication totalement mystificatrice, qui consiste à dire que le salaire est la valeur équivalente au travail fourni… Or ceci est complètement faux. S’il en était ainsi on se demande bien où serait le profit que le propriétaire du Capital met dans sa poche.

La force de travail – mis à la disposition, moyennant salaire, de l’employeur, n’est donc qu’un moyen entre les mains de celui-ci pour créer et accumuler de la richesse. Elle n’a pas d’autre fonction… ce qui explique que, ayant un statut de marchandise, elle fait l’objet, sur le marché dit « du travail » – en fait de « la force de travail » – d’une transaction commerciale, l’acheteur (le chef d’entreprise) ne l’achète que s’il en a besoin.

D’où une 2e remarque tout aussi essentielle que la première : l’emploi de la force de travail n’est pas liée au fait quelle procure un emploi au salarié, mais uniquement à l’utilité économique que lui reconnaît l’employeur.

Autrement dit, le fameux « Droit au Travail » n’est qu’une mystification.

FORCE DE TRAVAIL ET CHOMAGE

La situation de chômage, de sous emploi n’est donc pas un dysfonctionnement du système salarial, mais bien une conséquence inéluctable de son principe de fonctionnement.

Ce n’est pas le chômeur, le sans emploi, qui est responsable de sa situation, mais l’état du marché de la force de travail.

On peut être formé, disponible, avoir de l’expérience et… chômeur. C’est le cas de millions de salariés.

Cette situation de chômage présente pour le système, à la fois, un avantage et un inconvénient :

  • l’avantage, il est double : avoir à disposition, et en fonction des besoins, de la production marchande, un potentiel de travail, mais aussi de pouvoir agir, à la baisse, sur les salaires … les offreurs de force de travail se faisant concurrence ;
  • l’inconvénient : cette situation révèle, si elle est comprise, toute la perfidie sociale du système marchand qui instrumentalise la force de travail à son seul profit. Le système arrive à faire croire, avec un certain succès, idéologiquement, que cette situation est « naturelle », « indépassable »,… et que seuls les chômeurs, et autres sans emploi sont responsables de leur situation. (« Tous des fainéants ! » ou des « fraudeurs » !

C’est entre ces deux positions contradictoires que naviguent les gestionnaires du système. Il reste cependant à trouver un cadre acceptable pour gérer le sous emploi qui devient massif et donc socialement et politiquement à terme déstabilisant.

CHOMAGE ET TRAVAIL GRATUIT

Une fois admise la fable fondée sur :
  • compétitivité et rentabilité sont indispensables ;
  • les chômeurs sont des fainéants ;

il est facile au système de faire admettre qu’il est immoral d’accepter une situation dans laquelle les sans emploi recevraient une aide.

On pourrait certes imaginer une suppression de ces aides,… c’est une tentation permanente. Mais là se pose un problème à la fois politique et social : ces aides assurent une relative paix sociale et leur suppression serait vécue comme une nouvelle atteinte à des « acquis sociaux ». Il faut noter que les associations caritatives qui, en dehors de l’Etat, fournissent une aide, permettent à ce même Etat de se désengager…. Transformant une solidarité nationale en charité privée.

Il faut donc agir à un autre niveau.

« Puisque celles et ceux qui travaillent reçoivent un revenu,… celles et ceux qui reçoivent un revenu (les aides) doivent fournir un travail ».

Dis comme cela, le raisonnement parait imparable. Mais un problème demeure.

En effet, celles et ceux qui sont privés de travail ne le sont pas de leur propre volonté, mais, nous l’avons vu, du fait des conséquences du fonctionnement du système marchand.

Si l’on oblige ces personnes à travailler, si on leur impose un type de travail, on entre dans une logique de relation sociale, autre que le salariat. Le choix du travail n’est alors plus libre, or le système salarial fait de la liberté du salarié un principe intangible.

Et quel emploi ?

Qui va décider de la nature de l’emploi ? Quel choix ? Quel lien entre le travail proposé et la formation, les compétences de la personne ?

Devant l’amplitude du sous emploi actuel, on risque, à terme, d’avoir une catégorie de citoyens, contraints, pour survivre, d’accepter un emploi – évidemment déqualifié – soumis à des conditions de travail/rémunération parfaitement dérogatoire par rapport au droit du travail,… entraînant à terme son abolition… Ce que souhaite explicitement le MEDEF.

Accepter un telle situation, c’est accepter une dégradation gravissime des conditions de travail et donc de vie. Au rapport salarial, source déjà d’exploitation et d’inégalités, va se substituer un rapport encore plus défavorable, ouvrant la voie à des rapports sociaux d’une autre nature.

Si cette logique se met en place, on peut faire raisonnablement l’hypothèse qu’elle va faire dans les rapports capital/travail, une forme de jurisprudence, et que la volonté du patronat de liquider une bonne fois pour toute le code du travail et toute législation sociale, trouvera là une perspective prometteuse pour accomplir ce dont il a toujours rêvé.

En l’absence de rapport de forces favorable à la force de travail, absence due essentiellement à une mondialisation marchande qui a relativisé l’importance de la force de travail locale (trop chère au regard du marché mondial), aux délocalisations qui ont entraîné une liquidation d’innombrables secteurs de production, une déliquescence totale des syndicats de salariés,… la porte est grande ouverte à une mutation du rapport capital/travail.

Le combat idéologique, entre autres, est à mener pour éviter une véritable capitulation face à la pression du capital qui ne reculera devant rien pour assurer sa pérennité.

Patrick MIGNARD

Novembre 2011
http://www.legrandsoir.info/travail-salarie-et-travail-gratuit.html
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Message  Loatse Lun 28 Nov - 4:58

Apparemment, ce système est déjà mis en place (à titre "d'essai") dans plusieurs de nos régions... de là à ce qu'il se généralise il n'y a qu'un pas...

non2 dit : Son statut, eu égard à l’individu qui l’accomplit, est déterminé par les relations sociales qui constituent le système de production à un moment donné...

Quid du statut du travailleur-qui n'est pas salarié mais travaille quand même ? comment sera t'il perçu ce travailleur là au sein de l'entreprise quand en plus il sera flagrant que, lorsque vous effectuerez ces 7 heures/semaines (pour le moment), pour vos euh.. collègues (?) que vous êtes bénéficiaire du rma (chose que peu de gens aiment à crier sur les toits..)

D'autre part, quelle chance aura ce rmaste là de voir son contrat se transformer en CDI un jour lorqu'un poste se libérera alors qu'avec ce statut il coute si peu à son employeur ?

Ce système permet à l'employeur d'avoir à sa disposition un personnel bouche-trou qui ne lui coûtera que...22 centimes de l'heure... Fini donc les heures supplémentaires qui permettaient aux smicards, ses collègues, de mettre des épinards dans leur beurre... ou plus exactement d'arriver à boucler leurs fins de mois... (net le smic fait dans les 900 euros - un loyer (pour 40M2) représente 500 à 600 euros sans les charges....

Le travailler plus pour gagner plus est fini.....

Autre mesure qui pointe son nez, est la fin des 35 heures pour du 38 heures minimum légal... traduire donc que ces 3 heures de plus, non seulement ne seront pas majorées mais en plus ne seront pas payées...

Viennent également se joindre à ces dispositifs, les contrats aidés (majorés de 20.000 en 2011) et qui porte le nombre de ceux ci à 500.000 cette année.... l'Emploi aidé est subventionné à 70% par l'état pour une durée de 2 ans maximum... et là également, le statut du travailleur n'est pas celui d'un salarié (du moins pour pole emploi)... mais d'un "assisté"... (disons le franchement, vous êtes à ce titre, un "demandeur d'emploi actif")

Le nombre d'heures effectuées ne doit pas dépasser 25h/semaine... soit un salaire net mensuel de 700 euros...

http://www.lefigaro.fr/emploi/2011/09/02/09005-20110902ARTFIG00581-un-demi-million-de-contrats-aides-en-2011.php

En fait ces systèmes risquent de diviser les travailleurs et créer au sein des entreprises des systèmes de classe en fonction du contrat... celui qui est un "vrai employé possédant un contrat à durée indéterminé", le "vrai employé" avec contrat temporaire, le temporaire subventionné par l'état et le rmaste qui rembourse une partie de son allocation au contribuable....

reste le stagiaire qui travaille gratuitement.... (je l'oubliais celui là)

ah j'oublais également, le MUST (vu aux infos) : les "bénévoles" policiers, recrutés parmi les étudiants et jeunes travailleurs.. alors que les coupes dans la fonction publique sont de plus en plus flagrantes.... les titularisations également ont l'air d'être devenues choses rares, ce qui fait par exemple que dans l'éducation nationale le nombre de "vacataires" sans poste est croissant....

conclusion : Ce pays part en couilles !!!!! Travail salarié et travail gratuit 492229

(voui, je l'ai dit, non je ne retire pas)








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Message  Non2 Lun 28 Nov - 12:24

Ce n'est pas un pays qui part en couilles, mais l'ensemble des droits sociaux conquis depuis le 19e siècle dans toute l'€urope. Te tracasse pas pour les CDI, ils n'existeront plus, et la présence de travailleurs gratuits va faire monter la pression sur les salaires qui, eux, vont dégringoler.
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Message  Loatse Lun 28 Nov - 14:40

Voui mais bon, il y a toute sorte de cas de figure dans le patronat.... L'entreprise dans laquelle travaille mon fils, au plus fort de la crise (moins de devis, moins de clients), s'est débouillée pour garder tous ses salariés même lorsque les commandes se sont raréfiés, (une grosse boite d'électricité varoise) et que le chiffre d'affaire était en négatif..

Certains certes qui réalisent des bénéfices conséquents tout en ayant une clientèle fidélisée et solvable agiront comme des grippe-sous et profiteront de la rareté de l'emploi pour ne pas augmenter les salaires et embaucher en mode précaire, beaucoup d'autres ont des commandes en dents de scie, des charges à honorer, une clientèle non assurée à long terme et sont enclins à la frilosité ...

... la conjoncture économique n'incite pas à prendre des risques et malheureusement, on ne peut que constater qu'une vision à court terme ne favorise ni les embauches, ni les augmentations de salaires et encore moins l'établissement de CDI..

bref le monde du travail me fait penser à un funambule qui ne sait pas s'il arrivera au bout de son cable sans chuter....

A propos d'économie, j'ai regardé le reportage "c'est dans l'air" sur france 5 ce soir, le sujet de celui ci était la chute de l'euro (ou pas ?)... Attali qui ne se mouille pas a dit qu'il y avait 50% de chance que l'euro ne passe pas noel...

Dans l'émission se trouvaient un panel d'économistes, dont à mon avis le plus cohérent était un dénommé Elie Cohen qui a démonté toutes les solutions à la gomme qu'on nous présente et pense qu'il nous faut (l'allemagne n'est pas d'accord) en dernier recours faire appel à la BCE....

Un autres gus disait que tout ceci était de notre faute parce que nous n'étions pas assez compétitif et en gros qu'il fallait "austériser" à donf.... une trader que c'était un coup des chinois (sauf que ca ne tient pas, à qui vendrait ils leur camelote si on est raide comme des passe lacets ?) un autre disait que si on revient au franc, on va dévaluer (Elie cohen assure qu'il y a possibilité d'éviter la casse)...

Mais tous s'accordait sur un point : il faut agir vite... (hier si possible :P )

les francais ont revendu leurs assurances-vie (je comprend pourquoi la MAIF essayait de m'en fourguer une, ce matin !)

ah, l'un des invités-économistes de l'émission a qui l'on a posé une question sur la future hypothétique présidence de francois hollande pour changer la donne a répondu... ca sera pareil ! les autres ont souri, sorte d'approbation tacite...





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Message  Non2 Lun 28 Nov - 23:22

Loatse a écrit:Voui mais bon, il y a toute sorte de cas de figure dans le patronat....
...
... une clientèle non assurée à long terme et sont enclins à la frilosité ...
Différents cas de figure, en effet. C'est la raison pour laquelle je fais une énorme différence entre ces "petits patrons", qui font partie de la classe moyenne aisée, et pas des classes dirigeantes, et les grands patrons des grosses multinationales. Lorsque les premiers se réclament du libéralisme, du capitalisme, j'estime qu'ils se trompent de classe, vu qu'ils sont plus proches de nous que des gros. Seules les illusions de leurs ambitions les différencient des gens "normaux".

Il faut également différencier les patrons (qui s'occupent de la direction des entreprises) et les actionnaires (qui s'occupent de faire fructifier leurs profits).

Il y a aussi une différence à faire entre ceux qui s'occupent de l'économie concrète (fabricants de biens, utiles ou de consommation) et les tenants de l'économie virtuelle (financiers, spéculateurs, ...).

Pour moi, un ouvrier qui a bien gagné sa vie dans les années '50 - '60 - '70 et qui a placé son argent dans des titres est bien plus capitaliste que le petit patron ou le commerçant qui se démerde pour faire tourner sa boîte au mieux.

Loatse a écrit:... la conjoncture économique n'incite pas à prendre des risques
C'est quoi, ce mythe du risque ? Ils font jouer l'argent gagné à la sueur du front des autres, et ils appellent ça un risque ? Alors, quid du risque de ceux qui risquent leur peau sur des chantiers, de ceux qui risquent de perdre leurs moyens de survie à cause de ces financiers ? Attention aux mots lorsqu'ils sont utilisés pour tromper !

Loatse a écrit:et malheureusement, on ne peut que constater qu'une vision à court terme ne favorise ni les embauches, ni les augmentations de salaires et encore moins l'établissement de CDI..
Ça n'a jamais été leur but. Lorsqu'au début des années '20, avec la défaite des "Russes blancs", les capitalistes se sont aperçus qu'il y avait un risque réel pour leurs profits avec l'instauration d'un système différent viable, ils ont compris qu'il leur fallait changer de stratégie. Le capitalisme s'est alors scindé en deux, une partie prônant la mise au pas du monde du travail et la disparition de la classe moyenne petite-bourgeoise à travers les fascismes, l'autre partie prônant l'assouplissement des conditions de vie du prolétariat jusqu'à trouver le moyen de faire tomber et de discréditer le socialisme en le laissant dégénérer.

C'est cette deuxième catégorie de capitalistes qui a gagné, et ils peuvent maintenant reprendre le fonctionnement normal de leur doctrine en revenant aux conditions de travail du 19e siècle.

Loatse a écrit:bref le monde du travail me fait penser à un funambule qui ne sait pas s'il arrivera au bout de son cable sans chuter....
Il a déjà chuté. Sad

Loatse a écrit:A propos d'économie, j'ai regardé le reportage "c'est dans l'air" ...
Pour rappel, je n'ai pas la télé, donc je n'ai pas pu voir.

Loatse a écrit:les francais ont revendu leurs assurances-vie
Non !
  1. pas que les Français, c'est partout en €urope ;
  2. pas que les assurances vies, tous les types de protection de petit capital ;
  3. il ne s'agit de toute façon que d'assurances privées, suite à l'accaparement des systèmes publics par le privé ; les systèmes d'assurance sociale, basées sur la solidarité, ont ainsi été volées aux citoyens sous prétexte d'état-"providence", à la fois pour en faire bénéficier les systèmes privés et pour casser les liens sociaux.


Loatse a écrit:ah, l'un des invités-économistes de l'émission a qui l'on a posé une question sur la future hypothétique présidence de francois hollande pour changer la donne a répondu... ca sera pareil ! les autres ont souri, sorte d'approbation tacite...
C'est évident ! Les présidents, ministres, gouvernements, etc. ne sont plus là que dans le but de faire appliquer les dictats de la commission européenne non-élue. Pour le reste ils n'ont plus qu'un rôle figuratif pour maintenir l'illusion de démocratie.
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